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La stimulation réflexe

Voyons d'abord le principe de base commun à toutes les techniques de stimulation réflexe : le réflexe.

Connaissez-vous le réflexe rotulien ? 

Il s’agit du réflexe tendineux le plus recherché : un coup bref sur le tendon situé en dessous de la rotule et, si tout va bien côté système nerveux, la jambe se redresse automatiquement. 

Le mouvement de la jambe est de l’ordre du réflexe c'est-à-dire une réponse involontaire motrice (ici : le redressement de la jambe) ou sécrétoire commandée par le système nerveux autonome en réponse à une stimulation du système nerveux sensitif (ici : le coup bref sur le tendon).

Cette réponse réflexe nerveuse (immédiate) ou endocrine (plus lente) produite par le cerveau est la base de toutes les thérapies fondées sur la stimulation réflexe (réflexologie plantaire, palmaire, faciale, auriculothérapie …).


La convergence neuronale

Le neurologue J. Bossy établit scientifiquement, dans les années 70, le principe des zones de convergence neuronale  c'est à dire des parties du corps dans lesquelles on retrouve des fibres nerveuses utilisées par d'autres parties.

Dans un microsystème, les zones de convergence neuronale contiennent des fibres nerveuses utilisées par l'ensemble de l'organisme.  On dénombre 6 microsystèmes : les oreilles, les pieds, les mains, le visage, les yeux et la langue. Chacun contient un ensemble de points et de zones dits réflexes représentant l'innervation d'un organes, d'une glandes ou bien d'une partie du corps dans le cerveau.

Lors d'une séance, le praticien en stimulation réflexe va stimuler par des pressions, des instruments, de la chaleur ou encore des fréquences les zones réflexes en lien avec les besoins du bénéficiaire. En réponse à cette stimulation, les zones correspondantes dans le cerveau vont envoyer un message, soit par voie nerveuse soit par voie endocrine, pour rétablir l'homéostasie de la zone corporelle concernée